La journée de l'apostasie annulée, le Denkfest, des bières virtuelles plutôt que réelles : En 2020, beaucoup de choses se passent autrement. Et pourtant, nous pouvons nous impliquer à certains endroits : avec notre offre de dialogue humaniste, avec la nouvelle aide laïque aux réfugiés, avec une plainte pénale contre l'évêque Morerod ou avec notre critique de la réglementation spéciale pour les services religieux pendant la pandémie. Malgré les nombreux défis, beaucoup d’adhérents arrivent aussi à tirer quelque chose de positif de cette année:  "L'expérience positive est la suivante : des longs week-ends tranquilles sans agitation, une agenda vide qui libère, respirer profondément, l’ennui qui naît". Daniel Aellig (56 ans), section de Berne.  Vous pouvez lire toutes les citations dans le Rapport annuel 2020.

«On a eu le temps de faire le ménage – le matériel, spirituel et mental.» Margrit Diethelm Kessler (83), Section de Zuric

«L'expérience positive est la suivante : des longs week-ends tranquilles sans agitation, une agenda vide qui libère, respirer profondément, l’ennui qui naît.» Daniel Aellig (56 ans), section de Berne

«La créativité a été encouragée dans de nombreux domaines, par exemple dans la communication par le biais de présentations et de réunions virtuelles, dans la commercialisation de produits et de services, et dans la façon dont nous avons appris à montrer notre gentil- lesse et notre reconnaissance envers les autres malgré les limites.» Olivier Braun, Section de Winterthur

Vous pouvez lire toutes les citations dans le Rapport annuel 2020. 

La cinéaste Barbara Miller et l'auteur Salman Rushdie reçoivent le prix de la Libre Pensée 2015.

Dans ses statuts, l'ASLP crée la possibilité pour des groupes régionaux qui, contrairement aux sections, ne s'organisent pas en associations distinctes. Elle simplifie ainsi les activités dans les régions qui veulent fonctionner avec les structures les plus légères possibles.

Les sections vaudoises et genevoises francophones fusionnent pour former la Libre Pensée romande (LPR), sous la présidence de Thierry Dewier. Le Camp Quest se déroulera pour la première fois dans deux langues: en allemand et en français .  Le site frei-denken.ch apparaît avec un nouveau design à partir de juin et à l'automne le magazine "frei denken" paraît avec une nouvelle présentation.

La troisième édition du salon de la connaissance "Denkfest" est consacrée au thème "Réformes de la pensée". Simone Krüsi prend en charge le secrétariat du bureau.

Les libres penseurs sont impliqués dans une campagne d'affichage contre l'initiative du PDC sur le mariage, qui veut empêcher les mariages homosexuels par le biais d'un amendement constitutionnel.

La Section de Berne présente son étude sur l'utilisation et le financement des services sociaux par les Eglises nationales. Résultat : seuls 7 % des Bernois utilisent ces services.

Le tout premier prix de la Libre Pensée a été décerné à Ensaf Haidar, Raif Badawi et Waleed Abulkhair. Ensaf Haidar l'accepte en personne lors d'un événement à l'Université de Zurich.

Suite aux déclarations homophobes de l'évêque de Coire, Vitus Huonder, les libres penseurs appellent les catholiques à penser à quitter l'Eglise avec une campagne d'affichage très remarquée.

La deuxième édition du festival de la connaissance Denkfest a lieu à Zurich. Michael Hengartner, recteur de l'Université de Zurich, tient le discours de bienvenue. Parmi les orateurs figuraient le biologiste de l'évolution Richard Dawkins, la neuroscientifique Suzana Herculano-Houzel et l'artiste de cabaret Gunkl.

Andreas Kyriacou, initiateur du Denkfest et du Camp Quest Suisse, est élu nouveau président. Le camp d'été scientifique-humaniste Camp Quest a lieu pour la première fois.

La Libre Pensée Suisse (LPS)  lance le Denkfest : Science. Pensée critique. Un divertissement intelligent.

L'ASLP soutient l'enseignant valaisan Valentin Abgottspon, qui a été licencié sans préavis parce qu'il refusait qu'un crucifix soit accroché dans sa classe. Le Tribunal cantonal du Valais a annulé ce licenciement en novembre 2012.

Le LPS lance la campagne internationale "Il n'y a probablement pas de Dieu..." en Suisse et déclenche un débat national sur la liberté religieuse et la censure.

Les anticléricaux se sont organisés à partir de 1870 dans différentes villes de Suisse. Le 12 avril 1908, la fondation du "Deutschschweizer Freidenkerbund" à Zurich a jeté les bases d'un mouvement unifié à l'échelle nationale,

Objectifs de l'ASLP :

• la promotion d'une vision du monde orientée vers la science et une éthique sans dogme,
• la séparation de l'Etat et de l'Eglise : liberté de religion et d'expression, égalité des droits pour tous les groupes idéologiques et leur séparation de l'Etat.
• La séparation de la religion et de l'école : la connaissance des différentes religions doit être transmise dans les matières culturelles que sont l'histoire, la géographie, l'art, la littérature ; l'enseignement de l'éthique non religieuse dans les écoles primaires ;
• l'offre d'alternatives aux services religieux : un service de cérémonies pour les membres ;
• le plaidoyer pour des conditions de vie humaines et la protection de l'environnement.

Histoire de l'ASLP

Le mouvement a fait l'objet de procès, de calomnies et d'attaques, en particulier du côté religieux - y compris les églises régionales. Pendant la 2ème guerre mondiale, elle a été combattue par des moyens politiques ("débat sur les impies" au Conseil national en 1933). Pendant la guerre froide, il a également été placé sous l'observation de l'État. Vers la fin du XXe siècle, il semblait que la sécularisation de la société n'était qu'une question de temps. Les sorties d'églises ont augmenté massivement, mais le mouvement ne s'est pas développé en conséquence, bien que de nouvelles sections aient été fondées. Avec les attentats terroristes du 11 septembre 2001, l'appartenance religieuse est redevenue une question sociale en Suisse. Histoire détaillée

L'ASLP au 21e siècle

Face aux problèmes difficilement résolubles de la reconnaissance des confessions religieuses par le droit public, l'ASLP considère que l'ancienne revendication des libres penseurs d'une séparation claire de l'Etat et des Eglises/religions est toujours d'actualité. Contre les revendications de pouvoir et la définition des religions, elle prône clairement le discours démocratique des normes éthiques, et un enseignement d'éthique obligatoire dans les écoles primaires, qui devrait prendre au sérieux la nécessité d'une orientation éthique personnelle et permettre aux gens de participer au discours démocratique des valeurs. Dans ce discours, l'ASLP se considère comme représentant les intérêts de 11% de la population non confessionnelle (recensement 2000) en Suisse. Dans une campagne de l'année jubilaire 2008, elle appelle tous les groupes non confessionnels à défendre publiquement leur attitude.

L'ASLP en chiffres

En 2012, l'ASLP compte environ 1900 membres dans 13 sections. Selon une enquête réalisée à l'automne 2007, 64% des membres se décrivent comme athées, 22% comme agnostiques, 2% comme panthéistes, 8% préfèrent un autre terme (humanistes ou similaire), 4% ne s'associent à aucun terme particulier.