Fête Pascale ou printanière
Voici venu les fêtes de Pâques avec les cloches, les œufs, et les célébrations religieuses. Pour certains cantons, c'est l’occasion aussi de prendre un congé. Une fête bien chrétienne ! Vraiment ?
Le mithriacisme (culte de Mithra, dieu indo-iranien) et le mazdéisme (autre religion iranienne qui vénère le dieu Ahura Mazda) pratiqué par les perses, bien avant l’apparition de la religion chrétienne, montrent des similitudes troublantes avec ce qui se pratique aujourd’hui dans le monde chrétien. Outre le baptême, l’onction, la communion, les Perses croyaient aussi à la survivance de l’âme.
Chez les Perses, l’équinoxe de printemps se lie comme bien souvent à des phénomènes astronomiques. Chez eux, donc, c’est le passage du soleil dans la constellation de l’Agneau. Aujourd’hui, cette constellation est devenue celle du Bélier. Je vous passe le pouvoir d’imagination qui permet de convertir un ensemble d’étoiles à une représentation animale qui se transforme au cours de siècles. L’agneau donc passe sous les feux du soleil. Il y a très peu de chemin à faire pour établir le lien entre la présence d’agneau dans la fête judéo-chrétienne. Les juifs fêtent au même moment l’équivalent de pâques qui se nomme Pessa’h et qui correspond à la sortie du peuple juif hors d’Egypte. Somme toute, nous parlons de l’équinoxe du printemps. Pour les Perses, il s’agit même du début de la nouvelle année.
A cette analyse, peu d’originalité se retrouve dans le fête qui trouve de nombreux équivalents à travers les fêtes païennes, bouddhistes, ou même la fête des mères dans plusieurs pays arabes.