J’ai vu le jour en 1955, à Delémont dans le canton du Jura. Une région fortement catholique, encore à l’heure actuelle.
Tout jeune déjà, grâce à la littérature et la philosophie, le nez dans les bouquins, j’ai rangé au placard toutes les superstitions.
C’est bien grâce au quotidien Tages-Anzeiger, en 1988 à Zurich, que j’ai fait connaissance avec les libres penseurs. J’ai quitté le giron de la religion filiale la même année. Être le garant de la laïcité, voilà un engagement des Libres Penseurs en Suisse. En plus il m’est quasi insupportable
de voir les religions se mêler de notre quotidien et de la société civile.

L’éthique fondée sur la religion sert à mon avis au maintien du pouvoir du système en place et non pas le développement personnel. Mon principal intérêt est la vie avant la mort et ses tâches les plus importantes : la famille, les ami-es, des projets qui améliorent la vie. Je serais très surpris s’il devait y avoir une vie après la mort.

Co-présidente de l'ASLP, responsable du groupe régional de Zurich et lien avec le secrétariat, née en 1980 à Olten, habite depuis longtemps à Zurich.
Sonja Stocker a étudié les sciences de l'ingénieur environnemental à l'EPF de Zurich et travaille dans le domaine de la prévention des risques naturels. Elle s'intéresse à l'éthique et à la science, et notamment à la question de savoir comment les différentes fonctions des religions pour la société peuvent être remplacées par une vision du monde moderne sans l'intervention d'une puissance supérieure.
L'allemand est sa langue maternelle, elle parle par ailleurs couramment l’anglais.

Comme je vis à une époque où l'on peut choisir soi-même sa vision personnelle du monde, j'ai saisi l'occasion d'être membre des Libres Penseurs. Je me sens bien représenté avec eux.