Le Valais dit Oui à la loi sur le soins palliatifs

L'Association Suisse des Libres Penseurs (ASLP) salue la décision des Valaisannes et des Valaisans qui se sont exprimés en faveur du libre choix en fin de vie.

Palliativ und Sterbehilfe Wallis FR

La population valaisanne accepte la "LOI SUR LES SOINS PALLIATIFS ET L’ENCADREMENT DE LA PRATIQUE DE L’ASSISTANCE AU SUICIDE EN INSTITUTION (LSPASI)".

L'Association Suisse des Libres Penseurs s'est engagée pour un "oui" ferme dans les urnes. L'assistance au suicide est une liberté et un droit reconnu par le Tribunal fédéral et la Cour européenne des droits de l'homme. Avec le "oui" à la loi, les résidents vivant dans des établissements de santé valaisans obtiennent désormais aussi ce droit. Le président de la ASLP l'avait déjà relevé avant la campagne : "Un établissement qui accepte des subventions de l'Etat doit aussi s'accommoder des réglementations étatiques !"

L'Association suisse de la Libre Pensée, avec son groupe régional du Haut-Valais et sa section "Suisse romande", a lancé avec d'autres organisations de la société civile une campagne de toutes-boîtes pour faire connaître l'importance de cette demande dans tous les foyers du canton.
Combinée à l'appel du "Oui aux soins palliatifs et à l’encadrement de la pratique au suicide en institution », la Libre Pensée à joint dans son tract toutes-boîtes la pétition : "Le million devant le peuple" dont le succès méritera tout autant d’être suivi.

Thierry Dewier, le président de la section romande de la Libre Pensée romande estime que :

"Par le résultat de cette votation, la population valaisanne exprime une valeur humaniste importante : à savoir le respect de la volonté des personnes en fin de vie et, le cas échéant, la réalisation de leur souhait de pouvoir mettre fin à des souffrances excessives. La population a ainsi montré qu'elle n'acceptait plus d'adhérer à une institution paternaliste qui veut décider pour chacun de son sort et qui s'accroche à des valeurs qui ne sont plus partagées par tous. Il appartient désormais aux institutions concernées de mettre en place des structures qui respectent les choix de conscience de chacun."

Contact: +41 78 863 68 29, thierry.dewier@libre-pensee.ch

Valentin Abgottspon, le vice-président de la FVS et responsable du groupe régional du Haut-Valais constate :

"Je suis très heureux que la collaboration du camp pro ait si bien fonctionné. Dans cette campagne, nous étions volontiers du côté du Conseil d'État, car il voulait ici faire ce qu'il fallait. Dans le cas du million du Vatican, c'est différent et dans cette autre affaire, nous restons sur le qui-vive. Mais aujourd'hui, je me réjouis énormément que le Valais soit entré dans le XXIe siècle dans un autre domaine social et politique et qu'il prouve à nouveau à la Suisse
 qu’il n’est plus un pays uniquement dirigé par la foi : Ce ne sont pas seulement des montagnards catholiques qui vivent ici, mais aussi de nombreuses personnes ouvertes au monde, libérales et laïques. De plus en plus de politiciens s'en rendent compte."

Contact: +41 78 671 08 03, valentin.abgottspon@frei-denken.ch

Andreas Kyriacou, président de la FVS, estime que :

"Avec sa décision, la population valaisanne a dépassé le Grand Conseil zurichois. Fin octobre, celui-ci a insisté pour que les homes subventionnés puissent interdire l'euthanasie. Le résultat de la votation valaisanne est un signal clair à l'attention du parlement zurichois : des améliorations doivent être apportées dans ce domaine."

Contact: +41 76 479 62 96, andreas.kyriacou@frei-denken.ch

Le cadre juridique du suicide assisté en Suisse Montre plus

Les articles 111 à 117 du Code pénal suisse traitent de l'homicide. Les articles 114 et 115 fixent les limites juridiques de l'euthanasie. Tuer sur demande est interdite par l'article 114 :

Celui qui, cédant à un mobile honorable, notamment à la pitié, aura donné la mort à une personne sur la demande sérieuse et instante de celle-ci sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire

Le suicide assisté n'est toutefois un délit que s'il est motivé par des raisons égoïstes au sens de l'art. 115 :

Celui qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide, sera, si le sui­cide a été consommé ou tenté, puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire

Ces deux articles esquissent le champ d'action possible des organisations qui fournissent une assistance au suicide. Bien que le code pénal lui-même ne le mentionne pas expressément, une condition importante est que le désir de mourir soit persistant et exprimé de manière autonome.

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